Les conséquences des outils coercitifs

Impact sur la relation

Que ressentiriez-vous pour quelqu'un qui vous étrangle ou vous électrocute régulièrement ?

Aversion, crainte…? Feriez-vous confiance à cette personne ?

Impacts physiologiques des colliers étrangleurs (simple et à piques)

Le cou est une région fragile, les conséquences peuvent donc être dévastatrices.

  • Ecrasements de la trachée.

  • Pression élevée sur la glande thyroïde.

  • Paralysie transitoire des pattes.

  • Arthrose dégénérative.

  • Paralysie du nerf laryngé (peut affecter la déglutition).

  • Coupe l’irrigation vers le cerveau et les yeux.

  • Endommage les nerfs des yeux, pouvant donc entraîner une cécité.

  • Perte de poils et blessures au niveau du cou, surtout chez les chiens à poils courts lorsque la température est basse

  • Perforation de la peau.

  • Epaississement de la peau, rendant l'animal moins sensible, l'humain devra donner des saccades encore plus fortes pour avoir un effet..et donc blesser encore plus le chien.

Impacts physiologiques des colliers électriques et anti-aboiements

  • Tétanisation des muscles respiratoires (contraction maintenue des muscles pouvant bloquer la respiration et causer la mort par asphyxie).

  • Fibrillation ventriculaire (contractions rapides et désordonnées des fibres musculaires du cœur).

  • Inhibition des centres nerveux par atteinte des terminaisons sensibles à la douleur (nocicepteurs). L’influx passe par la moelle épinière et atteint le cerveau.

  • Brûlures électrothermiques avec plaies de la peau

En stoppant l’aboiement, il camoufle le symptôme mais ne règle pas la cause. C'est comme si vous mettiez un pansement sur une plaie non soignée ! Le fond du problème se manifestera alors autrement : stress, agressivité, réactivité.

La cruauté envers les animaux et même déjà l'indifférence envers leur souffrance est à mon avis l'un des péchés les plus lourds de l'humanité. Il est la base de la perversité humaine. Si l'homme crée tant de souffrance, quel droit a-t-il de se plaindre de ses propres souffrances ? (Romain Rolland)